Ces photographies sont le fruit d’un travail qui a débuté en 2013.
Ces portes sont la mémoire d’une époque éteinte durant laquelle artisanat et savoir-faire en étaient les lumières. J’aurais aimé vivre dans les années 40 et être témoin des vies qui traversaient ces antres. Je fantasme ces milliers de mains qui ont foulé ces entrées, actionné les serrures, tourné ces poignées.
Je cherche désespérément à rattraper le temps. Ces photos sont pour moi le seul moyen de ne pas le perdre. Malheureusement le temps ne se prend pas, on l’apprivoise.